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Deux ans après la mort de Mary,
Rockwell épouse Molly Punderson le 25 octobre 1961, à Stockbridge, Mass.
C'est encore une institutrice ! A se demander si Rockwell n'était pas un "Serial Teacher-Husband" !!! Sans doute voulait-il que les femmes de sa vie aient toutes les réponses...?!
Ce fut certainement le plus heureux de ses trois mariages, et
Molly s'occupait parfaitement des affaires de Norman, tout en le laissant maître de ses choix et de ses activités. Aucun enfant ne naquit de ce mariage.
Mais après le fiasco d'Irène et la dégringolade de Mary, ce fut pour Rockwell un havre de paix et de bonheur.
En 1967,
Norman et Molly ont écrit ensemble un livre pour enfants, "
Willy was different " , l'histoire d'un oiseau rejeté car il était différent des autres et que Norman illustra. L'exemplaire que je possède est d'ailleurs
signé par Norman et Molly .
(Voir "
MA BIBLIOTHEQUE 03")
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#314
1961 04 01 The Golden Rule (Do unto Others) (113,5 x 100,5cm)
Rockwell nous parle de cette couverture, the « Golden Rule »
« La plupart du temps, j’essaie de divertir avec mes couvertures du Post. Mais une fois de temps en temps, j’ai un besoin incontrôlable de parler de quelque chose de sérieux.
Comme tout le monde, je me sens concerné par la situation mondiale, et comme tout un chacun, j’essaie de contribuer à quelque chose qui aide. Mon seul moyen est via mon art, la peinture. Aussi, je cherchais depuis longtemps un sujet qui apporte ma pierre à l’édifice.
Un jour (Je ne me rappelle plus comment et pourquoi ) j’ai eu soudain l’idée de la « Golden Rule » (La Règle d’Or) :
« Do unto the Others as You Would have Them to Do Unto You » (Traite les autres comme tu voudrais que l’on te traite). C’était ça, c’était le sujet que je voulais aborder ! J’étais excité à cette idée.
Mais comment faire pour illustrer cette règle ?
J’ai commencé à dessiner plusieurs esquisses. Puis, je me suis rappelé que dans la cave de mon atelier, il y avait
un fusain de trois mètres de large représentant une session du Conseil de Sécurité des Nations Unies que je n’avais jamais terminé.
Je l’ai remonté dans l’atelier, et j’ai commencé à voir ce que je pouvais en tirer pour ma Golden Rule… En fait, j’y avais représenté des gens de toute race, de toute confession et toute couleur de peau, ensemble. Ils étaient les spectateurs plein d’espoir du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui avait pouvoir de décider la guerre ou la paix, le bonheur ou la misère.
Tous les modèles pour la Golden Rule étaient mes voisins ou mes amis et,
sur les vingt huit qui figurent sur le tableau final, huit sont repris du tableau des Nations Unies qui comporte plus de cinquante personnages.
C’était exactement comme ça que je voulais représenter la Règle d’Or .
J’ai passé environ cinq mois d’un dur travail pour achever cette peinture. Mais je ne me suis jamais découragé et, que j’ai tort ou raison, j’ai toujours pensé que ça valait le coup d’être réalisé. »
La femme qui est tout en haut à droite est Mary, sa femme qui venait de décéder et l’enfant dans ses bras est le premier petit fils de Rockwell, enfant que Mary n’a pas eu le temps de connaitre.
Cet article est ma traduction des pages qui sont consacrées à la Golden Rule dans le Livre «
THE NORMAN ROCKWELL ALBUM », paru au début des années 1960. Toutes les photos que je vous présente en sont également issues. Je les mets dans le même ordre que celui du livre, avec les commentaires de Rockwell:
01,
02,
03,
04,
05,
06,
07,
08,
09,
10,
11,
12.
Enfin,
la Golden Rule se retrouve dans la plupart des religions monothéistes du Monde.
Pour finir, voici également une vidéo en provenance du
Musée Norman Rockwell de Stockbridge, Massachusetts, expliquant en image comment Rockwell réalisa "The Golden Rule" :
https://www.youtube.com/watch?v=YY_8qAeKMrM ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ 
#315
1961 09 16 New Logo (86,5 x 67,5cm)
En 1758, un jeune homme du nom de
Benjamin Franklin créa un publication du nom de”
The Universal Instructor in All Arts and Sciences and Pennsylvania Gazette” qui est devenue plus tard le “Saturday Evening Post”.
Franklin, imprimeur, éditeur, écrivain, naturaliste, humaniste, inventeur, abolitionniste et homme politique américain est un des sept pères fondateurs de l'Etat Américain avec
George Washington (1732–1799),
John Adams (1735 –1826),
Thomas Jefferson (1743–1826),
John Jay (1745–1829),
James Madison (1751–1836) et
Alexander Hamilton (1755–1804).
Régulièrement, pour rester dans son époque, la présentation du journal reçut un nouveau look dont vous avez un bon apercu sur cette couverture avec les différents logos appliqués à sa présentation.
Là, on ne change pas de nom, mais seulement de “maquillage”. On grossit juste le mot Post de façon à y insérer les mots “The Saturday Evening” comme vous pouvez le voir sur le bandeau supérieur.
C’est
Herbert Lubalin qui s’en charge, immortalisé par Norman Rockwell.
Lubalin était
un designer de talent, specialisé dans les lettres et les logos.
Et Rockwell a modifié sa signature pour cette couverture, en modernisant le lettrage pour lui donner un coup de jeune !
Cette couverture me fait penser à celle du 1938 10 08 "
Blank Canvas" où l’on voit Rockwell devant son chevalet, en panne d’inspiration…
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#316
1961 11 25 Cheerleaders (89 x 86,5cm)
Ce n’est pas un hasard si cette couverture parut en plein « Thanksgiving », car c’est aussi le moment le plus intense du championnat de football américain (à ne pas confondre avec le Soccer, qui est le nom du football à nous aux Etats Unis)
Norman semble d’accord avec la chanson de Maurice Chevalier «
Thanks heaven for the little girls » ( "Merci au ciel pour ces jeunes filles") quand il a sélectionné cette jeune pom-pom girl pour sa couverture. (Wow ! L'accent américain de Maurice Chevalier !!!)
Rockwell a représenté cette pom-pom girl pivotant d’avant en arrière pour regarder l’action sur le terrain tout en essayant de garder les supporters motivés
avec son porte voix et ses pirouettes.
Les
pom-pom girls sont une institution aux USA , et
chaque université,
chaque club a sa propre équipe qui fait le spectacle avant, pendant et après le match.
Dans un moment de désespoir, elle rate le changement de situation quand son équipe qui est au plus mal récupère un ballon perdu. Le tintamarre dans les tribunes lui redonne de l’énergie et elle fait une roue de bonheur quand elle comprend que le "touchdown" est assuré !
Le ruban qui se dénoue complètement de ses cheveux nous raconte toute l’histoire : quand tout semble perdu, ne restez pas coincé !
Remarquons que, quelle que soit la position de la jeune fille à aucun moment une quelconque partie de sous vêtement n'apparait, Rockwell se servant habilement de la jupe pour cacher l'éventuelle vision d'un morceau de culotte. Le Post avait sa politique d'auto-censure, il ne fallait surtout pas choquer le noyau familial américain...
Gil Evgren, le plus célèbre illustrateur de pin-up a rendu de
beaux hommages aux
pom-pom girls. Et voici une
Cheerleader par
Joyce Ballantyne, une des illustratrices de cette époque
Bon, je dois vous avouer quand même que si je regarde tous les ans le
Superbowl, cette couverture de Rockwell est loin d'être ma préférée... Il en avait fait une autre sur ce sujet il y a bientôt 100 ans, "
Tackled" du 1925 11 21.(Voir
ROCKWELL 1925)
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#317
1962 01 13 The Connoisseur (96 x 80cm)
Pendant les années 60’s, il y avait une espèce de conflit palpable dans le monde de l’art. Rockwell était ciblé comme le dernier des réactionnaires, le contraire de la peinture d’avant-garde. Le tableau « The Connoisseur » démontre que l’artiste avait pris ce challenge à cœur. Sa peinture est une réponse pleine d’esprit et juste. Il entreprit une étude de l’art abstrait, de ses « secrets de fabrication », et comment on pouvait en réaliser soi-même.
Avec son fils Peter, ils créèrent un grand nombre d’essais abstraits.
Rockwell déclara que, si il avait été plus jeune, il aurait pu être un artiste abstrait. C’est un peu difficile d’meginer cela, c’est comme si Monet déclarait qu’il allait passer au cubisme !
D’un point de vue formel, « The Connoisseur » est dans la veine des couvertures du Post : Une figure centrale domine le décor. On voit le visiteur de dos, ce qui invite à se demander ce qu’il pense du tableau.Il est bien droit, imposant avec la posture d’un homme d’âge mûr avec un bon statut social. Il est impeccable dans son costume gris bien taillé. Ses mains mains sont jointes derrière lui, l’une est gantée et il tient son chapeau et son parapluie. Il contemple ce qu’on pourrait penser être une peinture de
Jackson Pollock.
Pollock et sa technique dominèrent l’art post Deuxième Guerre mondiale aux USA. Il ne servait pas de pinceaux, mais
il projetait des gouttes et des traits de peinture sur ses tableaux, de telle sorte que Life Magazine l’affubla du surnom de «
Jack the Dripper » (« Jack le Goutteur »), à ne pas confondre avec « Jack the Ripper » (« Jack l’Eventreur »). Un « D » qui change tout !!!
Le sentiment général était que l’art abstrait était facile, et chacun, de 6 à 60 ans aurait pu le faire. Beaucoup essayèrent. Rockwell aussi, apparemment.
Voici
quelques photos le montrant en
train de réaliser « The Connoisseur » , à comparer avec la technique de Pollock.
Je vous laisse maître de votre ressenti sur cette œuvre de Rockwell. Moi, j’aime bien son approche.
Willem de Kooning, un peintre ami de Pollock, qui visitait une exposition où trônait « The Connoisseur » dit « Centimètre caré par centimètre carré, « The Connoisseur » est meilleur qu’un Pollock ! »
Y a-t-il un meilleur compliment ?
Traduction partielle de l'article : Visual Art Review :
Norman Rockwell takes on Abstraction du site " The Arts Fuse".
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#318
1962 11 03 Lunch Break (? x ?cm)
Rockwell allait souvent dans les musées pour trouver des idées et de l’inspiration pour ses réalisations.
Sa visite au
John Woodman Higgins Armory Museum à Worchester, Massachusetts fut fructueuse. C’est l’
une des plus grandes collections d’armes et d’armures au monde. D’ailleurs le cheval et son arnachement, le cavalier et son armure font partie de cette collection. Ce musée fut créé par
John Woodman Higgins en 1931
Le cheval n’a pas l’air très content de devoir rester tout le temps sur son socle, il aimerait certainement pouvoir faire le tour de la salle. A moins qu’il voit d’un œil jaloux que le garde mange tranquillement son sandwich alors que lui n’a pas le moindre picotin à se mettre dans le cornet !!!
On retrouve tout l’humour du peintre dans le regard du cheval... qui n'apparaissait pourtant dans
une étude préparatoire du peintre.
Le garde s’en tire bien, quand on pense que le cavalier pourrait exiger la moitié du sandwich…
Remarquez la foison de détails dans cette couverture ! La décoration de la parure du cheval, le brillant de l’armure, les soldats en armes à l’arrière plan, les étiquettes informatives au pied des soldats, le sérieux du garde pour ne pas verser à côté, son minuscule sandwich, et le regard du cheval...
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