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                   Magazines Index           SEP Index           INDEX PUBS                      Cliquez sur les liens sous les photos pour agrandir celles-ci !   COLLIER'S
        
                1919 03 01                             1919 04 19                              1919 06 28                              1919 03 29
   War Hero Job hunting                       The Tagalong                         Baseball Players                   The Little Model
 
"Collier's" fut fondé en 1888 par un Irlandais, Peter F. Collier. Dès 1892, le magazine était un des plus vendus aux Etats Unis avec un tirage de plus de 250.000 exemplaires chaque semaine. Peter Collier était un pionnier du journalisme d'investigation.
En plus d'être un magazine d'information sur l'actualité, le Collier's était aussi une revue littéraire : des nouvelles y étaient publiées. En quelques occasions, le Collier's a publié en exclusivité des aventures du détective Sherlock Holmes écrites par Arthur Conan Doyle
Il était le concurent direct du Saturday Evening Post, et de grands noms de l'écriture comme Martha Gellhorn, Ernest Hemingway, Winston Churchill ou Cornelius Ryan firent les beaux jours de la revue.
La série " Fu Manchu " fut créée dans ses pages.
Et les artistes les plus prestigieux illustrèrent pages et couvertures du magazine : Harrison Fisher, Robert Fawcett, James Montgomery Flagg ( vous savez, l'Oncle Sam ! ), Charles Dana Gibson, Maxfield Parrish ou Carl Anderson.
Mais malgré tous ces talents et son passé glorieux, " Collier's " finit par s'éteindre en 1957
En 2010, la marque déposée Collier's a été rachetée par JTE Multimedia, qui a ainsi pu relancer le magazine. Le public visé de la nouvelle version est âgé de 55 ans et plus
Dans "The Little Model", Rockwell nous montre que l'imagination est un bon moyen de s'évader.
La jeune fille s'identifie parfaitement au mannequin qui pose pour une figure de mode derrière elle. Son balai devient une superbe canne, son chapeau de paille affublé d'une vieille plume défraichie se transforme un couvre chef de haute classe, ses croquenots deviennent des bottes à talons, et ses oripeaux n'ont rien à envier aux plus belles toilettes "haute couture".
Il n'y a que le chien qui aimerait bien que la rêveuse se mette enfin au travail, pour qu'il puisse un peu aller se promener une fois les tâches ménagères accomplies !...
Ce tableau fut revendu aux enchères le 2011 06 04 à Eugene dans l'Oregon. Il rapporta environ 500.000$ dollars à son (ex) propriétaire.
Dans une interview, cet (ex) propriétaire nous dit que le tableau fut donné par Norman Rockwell à son arrière grand-mère, qui n'était autre que la tante du peintre. En 1971, la mère de cet homme écrivit à Rockwell pour lui demander quelle valeur pouvait bien avoir le tableau, en vue de le faire assurer. Rockwell répondit "10 ou 15000 dollars"... Faites le calcul de la plus value !!!      LESLIE'S
     
   1916 10 05 Schoolitis             1917 01 11 Facts and Fiction    1917 02 01 Helping Mother
         
  1917 12 22 They remembered me !    1918 03 30 Easter          1919 03 22 The Party Wire                         
"Leslie's", hebdomadaire créé en 1852 par Franck Leslie, sa publication s'arrêta en 1922.
Durant la 1ère guerre mondiale, il publia de nombreuses photos des différents fronts et rajoutait parfois sur ses couvertures : " The War in Pictures " ( La guerre en images ) Les Etats Unis étant entrés en Guerre en 1917, on retrouve cette inscription sur deux de ces 6 couvertures.
Sur la couverture "Easter" ce soldat qui arrose des pauvres fleurs rescapées sur un tas de détritus incarne l'espoir d'une fin prochaine de cette guerre qui n'en finit plus d'être la plus grande boucherie humaine. Son regard en dit long sur son état de fatigue, son casque est un arrosoir improvisé, mais qu'importe pour lui s'il ne vit pas assez longtemps pour voir enfin cesser cette folie des hommes, il aura au moins permis à ces quelques fleurs de survivre et survivre encore.
Un grand Rockwell, pour moi.
Rockwell n'a produit que ces six couvertures pour ce magazine entre 1916 et 1919.
Cette publication n'était pas une priorité pour Rockwell qui proposait d'abord ses couvertures au Saturday Evening Post, puis à Life, Literary Digest et Judge. Venaient ensuite les publications moins diffusées comme Leslie's, American Boy, ou People's Popular Magazine, entre autres. LIFE
       
    1917 05 17 'Taint' you                1917 08 09 You can trust me, Dad    1917 11 08 The Lord loveth      1917 11 22 Polley Voos Fransay?
                                                                                                          a cheerful Giver
     
          1918 01 31                                        1918 04 18                                        1918 05 30                                             1918 06 13
        Over There  (c.s)                         An American Missionary               Her Adopted Son (C.S)            If Mother could only see me now...
       
1918 06 27 - When in the Course 1918 08 15 Till the boys come home   1918 09 26 So, This is Berlin!     1918 11 07 The little Mother
       
          1918 11 28                             1918 12 19                               1919 03 13                                           1919 04 10
    Are we downhearted                             My Mother                         Goodbye little French Mother                         The Coward

         
            1920 01 08                                        1920 05 20                                                1920 07 01                 1920 08 12 A light haired Woman
         Wallflower                                   The Hero Worshiper                                     Carrying on              will soon cross your Path
             
  1920 11 11 The Music Master  1920 12 16 Is he coming?     1921 11 17 A Pilgrim's Progress    1922 03 23 - Don't say I said it !
 
             
  1922 06 01 The Runaway (C.S) 1923 08 23 Home, Sweet Home    1923 11 22 Ye Glutton         1924 11 06 Good Scouts (C.S)
             
"Life" fut fondé en 1883 et cessa sa publication en 1936. C'était un magazine d'actualité et d'humour, avec beaucoup d'illustrations et de "cartoons". De la même veine que "Judge", il s'apparentait également au magazine "Puck ".
De grands auteurs, illustrateurs  et éditeurs de l'époque signèrent dans ce magazine.
Rockwell peignit vingt huit couvertures pour ce magazine, les voici par ordre chonologique. Réussir à toutes me les procurer ne s'est pas fait sans quelques réveils en pleine nuit pour mettre l'enchère !
Quatre parmi celles que je présente sont annotées comme des couvertures seules, car ces  magazines sont très prisés et ne passent pas souvent en vente. Alors parfois il faut se contenter de ce qu'on trouve, et se fier à l'adage : "Mieux vaut tenir que courir". Mais je ne désespère pas de me procurer les magazines complets...
En attendant, vous avez maintenant la totalité des couvertures de Life illustrées par Norman Rockwell; ça a été encore plus long pour réunir ces 28 couvertures que les 323 du Saturday Evening Post. Presque 10 ans, contre 5 pour le Post... Comme quoi, tout arrive !

Le nom du magazine fut revendu en 1936 à Henry Luce - le fondateur de "Time" - qui en fit un magazine collant l'actualité au plus près grâce aux nombreuses photos de ses grands reporters.  
" ’Tain’t you " est la première couverture que Rockwell fournit au magazine Life. Elle date de Mai 1917 et n’est pas facile à dénicher. Je ne l’ai vue proposée qu’une fois en 6 ans et j’ai eu la chance de la mettre dans ma musette. Ce magazine est complet, et en excellent état pour presque un siècle. L’entrée en guerre des Etats-Unis se produisit juste après cette couverture, et les illustrations suivantes de Rockwell pour Life montraient des soldats et leurs familles. Life, le magazine d’humour, soutenait ainsi les jeunes recrues.
Le jeune "artiste" a presque fini de dessiner sur la palissade ce qui ressemble à une caricature d’un nommé "Miss Perseval". L’écriture est hésitante, et sans doute l’orthographe du nom n’est pas sûre. Mais bon, un gamin d’une douzaine d’années se moque bien de l’orthographe !
Mais celui qui ne s’en moque pas, c’est le jeune homme qui se sent visé par cette caricature. On peut même dire qu’elle est plutôt ressemblante !  Le chapeau de travers avec son bandeau, la cravate rouge, la canne, les lunettes… et même l’air ahuri, tout y est !
Et il n’est visiblement pas content, le Perseval en question! Et le "Miss" rajouté devant son prénom enfonce le clou !
"Ce n’est pas vous" ("’Tain’t you!") dit avec aplomb le gamin, pendant que son complice prend la poudre d’escampette derrière la palissade. Mais on n’a pas l’impression que sa victime va le croire !
Que va-t-il se passer ensuite ?
Rockwell laisse la réponse en suspens… 
En fait le deuxième prénom de Rockwell était… Percival ! Et Norman détestait ce prénom.
Beaucoup de ces premières œuvres étaient signées Norman P. Rockwell, ou N.P. Rockwell, ou même N.P.R.
Dans le livre " MY ADVENTURES AS AN ILLUSTRATOR "par THOMAS ROCKWELL ( © CURTIS PUBLISHING COMPANY 1960 ), (p.18), il dit qu’il vivait avec la peur que le surnom qu’on lui donnait quand il était plus jeune, "Mercy Percy" lui colle à la peau toute sa vie. Et il finit par faire disparaître définitivement ce "P" qui lui pourrissait la vie.
(Voir sur la page "Divers Rockwell 02" l'article sur les signatures de Rockwell)
Et je pense personnellement que c’est cette couverture de Life qui lui permit définitivement de rompre avec "Percival". En se moquant ouvertement de lui-même, Rockwell venait de franchir un pas supplémentaire pour s’affirmer comme un des plus grands – sinon le plus grand – illustrateur de son époque.
Le gamin ressemble étrangement à Billy Paine, un des modèles fétiches de Rockwell, qui posa pour de nombreuses couvertures du peintre.
"Over There" On retrouve cette illustration sur un autre magazine, (1918 Ocean Wireless News - Over There Voir la page Autres Magazines 04) et aussi sur un livret musical,1918 Over there voir la page Divers Rockwell 03) Il était courant à cette époque, que certaines illustrations soient reprises par d'autres titres, moyennant finance, évidemment ! C'est que le nom de Rockwell commençait alors à être de plus en plus connu... et porteur !
Retrouvez sur ce lien de nombreuses couvertures de Life, classées par décades :
http://www.magazineart.org/main.php/v/humor/life THE ROTARIAN
1938 06 Barefoot boy playing Flute  1961 12 Christmas Dance
Le Rotary International est une association qui rassemble 35 221 clubs au 30 septembre 2015, présents dans près de 200 pays et régions géographiques. L'ensemble de ces clubs Rotary compte au total 1 228 250 membres au 30 septembre 2015 appelés Rotariens.
Le Rotary a vu le jour à Chicago, Illinois, aux États-Unis le 23 février 1905, grâce à l'association de quatre amis. C'est à cette date que son fondateur, Paul P. Harris, avocat, tint la première réunion, en compagnie de trois amis, Silvester Schiele, négociant en charbon, Gustavus H. Loehr, ingénieur des mines et Hiram E. Shorey, tailleur. Ils étaient d'origine allemande, suédoise, irlandaise, américaine et appartenaient aux confessions protestante, catholique et israélite.
Le Rotary a été historiquement le premier « club service » créé au monde. L'association, dont le siège se trouve en 2015 à Evanston dans l'Illinois, se présente comme une organisation apolitique et ouverte qui encourage une haute éthique civique et professionnelle et œuvre pour faire progresser l'entente et la paix dans le monde. Sa devise officielle est « Servir d'abord » (Service above Self), et il existe une devise secondaire qui est « Qui sert le mieux profite le plus » (One profits most who serves best).
Le Rotary International est financé par la cotisation annuelle de ses membres et par des dons à la Fondation Rotary.
L'emblème du Rotary est une roue d'engrenage de 24 dents, symbole de la transmission de l'énergie. Ces 24 dents symbolisent aussi le fait que l'esprit de service s'exerce à toute heure de la journée.
Les représentations locales du Rotary sont désignées du nom de Rotary Club ou Club Rotary.
À l'origine, l'idée de Paul Harris était de promouvoir la solidarité entre hommes d'affaires, mais, très vite, la notion d'une action humanitaire vint se greffer sur cet objectif. Les réunions étaient tenues à tour de rôle sur le lieu de travail de chacun des membres, d'où le nom de Rotary. Les premiers mois furent difficiles, de nombreuses discussions très vives sur l'évolution souhaitable opposant les membres du premier club. Ce n'est que fin 1906 que put être envisagé sereinement le développement du Rotary
Une revue mensuelle est distribuée par abonnement, et Norman Rockwell a créé spécialement « Barefooy Boy playing Flute » pour le N° de Juin 1938. Mais la forme de l’illustration et la disposition du personnage ne sont pas sans rappeler d’autres œuvres antérieures de Rockwell (dont nous parlerons bientôt !)
Une deuxième couverture, datée de 1961 12, est en fait la réédition d’une carte éditée par Hallmark en 1950. Le fondateur d’Hallmark, Joyce Hall possèdait l’original de Rockwell, et était un membre éminent du Rotary… Ceci explique cela !
2023 03 07 : Je viens de trouver (enfin !) cette deuxième couverture, ainsi que son magazine, complet !!!
Vous pouvez retrouver l'article complet de Wikipédia à propos du Rotary ICI                   Magazines Index              SEP Index        INDEX PUBS
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