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Cette publicité fut commanditée par le Wine Advisory Board, organisme qui regroupait les producteurs de vin de Californie.
De nombreuses autres pubs furent éditées pour promouvoir les vins de
ces côteaux ensoleillés. En
voici une de 1939 et
une autre de 1950 J'espère que le peintre a été payé en caisse de vin, car le vin de Californie a pris énormément de valeur depuis cette époque !
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Reverend Edgar J. Helms, et prit le nom de Goodwill Industries en 1915. Son siège est à Washington. (Retrouvez l'histoire de Goodwill industries
sur ce document - en Anglais-)
Dans les années 50's, de nombreux containers furent installés sur le territoire Américain. On pouvait y déposer des chaussures ou des vêtement usagés qui étaient ensuite reconditionnés par les travailleurs handicapés de Goodwill Industries.On les appelait "
Goodwill Donation Box".
Jusqu‘en 1958, le symbole de Goodwill Industries était un personnage de bandes dessinées nommé
Goodwilly. Il avait été créé par le fameux illustrateur
Milton Canniff, qui dessinait aussi « Terry and the Pirates ». Retrouvez
Milton Canniff sur cette bande dessinée,
* ainsi que son personnage, Goodwilly. (Cliquez sur chaque image pour passer à la suivante) Deux numéros seulement de ce cartoon furent produits,
voici le 2ème* (les pages se suivent de haut en bas).
En 1958, les dirigeants pensèrent que l’approche identitaire pourrait être rénovée, et ils contactèrent Norman Rockwell.
Après plusieurs mois de discussion et de mise au point, l’artiste commença la réalisation d’un tableau montrant un travailleur handicapé sur sa chaise roulante. Il a un sourire jusqu’aux oreilles, car il tient à la main son premier chèque.
Bill Obanhein, un policier de Stockbridge, Massachusetts a posé pour cette publicité. Il avait déjà posé en 1957 sur une des nombreuses pubs que fit le peintre pour "Massachusetts Mutual Insurance", intitulée "
Policeman with Boys"
Pour être sûr que le chèque soit aussi réaliste que possible, Norman demanda à un artiste de Pittsfield, Massachusetts, de reproduire un chèque de la "First National Bank of Pittsfield". Et le chèque est signé par Richard L. Swanson, directeur exécutif de l’agence locale de Goodwill Industries !
C’est ça aussi, le souci de réalisme de Rockwell !
Le logo actuel, un
"g" souriant, date de 1968 et est l’œuvre de
Joseph Selame.
Sur ce lien, vous trouverez plusieurs illustrations montrant la volonté de Goodwill d'intégration des travailleurs handicapés.
C'est au dos d'une carte à jouer éditée par l'antenne Goodwill Industries de San Diego que j'ai trouvé cette reproduction de la pub de Rockwell. Et la carte est un as de coeur... coeur que Rockwell devait avoir très grand !
* Ces deux cartoons ont été trouvés sur le site d'
Ethan Persoff :
http://www.ep.tc Un grand merci ! A great thanks !
Ethan Persoff - P.O Box 7254 - Austin Texas 78713 USA
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Saturday Evening Post" "
L'Illustration" N°4228 p19 ...And Daniel Boone comes to Life Underwood Portable Depuis 1874, la famille Underwood produisait les rubans et les papiers carbone qu’elle fournissait au fabricant de machines à écrire Remington.
Mais quand Remington décida de produire ses propres rubans et papiers, les Underwood décidèrent de fabriquer leurs propres machines à écrire.
Franz Xaver Wagner créa une machine à écrire qu’il présenta à
John Thomas Underwood. Celui-ci aida Wagner à développer son invention, puis il racheta ses brevets en 1895, reconnaissant ainsi l’importance de cette machine.
Le siège social d’Underwood était à New York.
D’ailleurs les deux premiers modèles d’Underwood, fabriquées entre 1896 et 1900 porte l’inscription « Wagner Typewriter C° » au dos du châssis.
La N° 5 d’Underwood, lancée en 1900 a été décrite comme « la première machine à écrire réellement moderne ». Deux millions d’exemplaires furent vendus entre son lancement et l’année 1920, soit sensiblement le même nombre que le total de toutes les autres marques de machines à écrire ! Au plus fort de sa production, une machine par minute sortait des ateliers de
l’usine de Hartford, Connecticut.
Underwood rajouta les fonctions addition et soustraction à ses machines en 1910.
En 1912, pour assurer sa promotion, Underwood
entreprit la construction d’une N°5 géante. Il fallu 3 ans pour mener à bien cette entreprise, mais les chiffres parlent d’eux-mêmes : 4,8 m de haut, 6,5 m de large. 12700 kg
Chaque touche pèse 20 kg et le chariot pour la transporter pèse 1600 kgs Le papier utilisé mesurait 2,70m de large sur 4,0m de haut.
Elle marchait parfaitement et fut présentée à la
« Panama-Pacific exposition » de San Francisco en 1915. Après l’expo, elle fut exposée en permanence au Garden Pier à Atlantic City de 1916 jusqu’à la 2
ème guerre mondiale où elle fut fondue pour récupérer le métal.
En1959, Olivetti racheta Underwood.
Norman Rockwell fit
une publicité pour Underwood, et celle-ci parut dans le
Saturday Evening Post du 1923 10 13. Norman titilla le patriotisme des Américains en laissant entendre que l’histoire du légendaire
Daniel Boone naquit sous les touches d’une « Underwood Portable ».
Cette publicité traversa l’Atlantique en 1924 et se retrouva dans les colonnes de l’Illustration du 1924 03 15,
une des rares incursions de l’art de Rockwell en langue française !!! Underwood était bien implanté en France, en témoigne cette carte postale représentant
sa boutique d’Orléans, indiquant même une « Ecole Underwood » !
PS : Pour les amateurs de la série "
House of Cards", dans l'épisode 26, on peut voir le Président
Franck Underwood utiliser une machine à écrire N° 5 d'Underwood... Elle lui avait été donnée par son père, qui lui avait dit "Cette machine Underwood est à la base d'un Empire. A toi (
Franck Underwood) de construire le tien..."
Ah ! Ces scénaristes américains, ils font feu de tout bois !
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Seabury S. Goulds racheta une petite fabrique de pompes, Downs, Mynderse & Co et ouvrit sa première usine à Seneca Falls, dans l’état de New York.
Dans les années qui suivirent, la petite usine grandit et le nom de « Goulds Pumps » devint familier aux ingénieurs du monde entier.
« Chaque jour, - disaient les pubs Goulds - les américains utilisaient des dizaines de millions de litres d’eau, et aussi des dizaines de millions de pains de savon pour se laver, aussi, seules les Pompes Goulds étaient à même de créer cette rivière mélangeant eau et savon ! »
Et Goulds rajoutait « que l’on ne peut vivre sans les pompes, car elles sont absolument nécessaires pour tout ce qui est hygiène et propreté dans toutes les villes et les campagnes . Chaque maison en ville ou à la campagne, chaque usine, chaque municipalité, l’agriculture, les hotels et les bars, tout est lié aux Pompes Goulds ! »
« Pumps Goulds » contacta Norman Rockwell à la fin des années 10’s pour illustrer leurs produits, car ils pensaient que seul le peintre serait à même de représenter un jeune garçon qui sort de son bain ou qui boit avec une paille.
La 1
ère des deux publicités parut le 1920 08 14 et
représente un garçon en train de boire avec deux pailles… comme les Pompes Goulds qui ont un système à double aspiration, pour une plus grande facilité et sécurité !
Et la 2
ème publicité, parue le 1921 07 16
représente un jeune garçon qui s’essuie après son bain.
C-l-e-a-n ! (P-r-o-p-r-e !) Le texte commence en nous disant que les Américains sont le peuple qui se lave le plus au monde. D’ailleurs, disent les Français, « Ces Américains veulent tout le temps prendre un bain ! »
Bon, tout cela pour nous dire que si les Pompes Goulds n’existaient pas, le monde ne serait que saleté et crasse…
Le logo de Goulds comporte des anneaux dans lesquels sont inscrits les mots «
Strength, Durability, Efficianty » (Robustesse, Durée, Efficacité)
Remarquez que ces deux publicités de Rockwell sont signées avec ses initiales « NR »
La société est restée dans la famille Goulds jusqu’en 1964. En 1997, elle est acquise
par le groupe ITT, devenant ainsi le premier fabriquant mondial de pompes.
Voici son logo actuel.
Retrouvez ici l’histoire de cette société.
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Alfred Emanuel Smith, Jr., connu sous le nom d'
Al Smith (30 décembre 1873 New York – 4 octobre 1944 New York), est né d’Alfred Emanuel Smith et Catherine Mulvihill et passa une partie de sa jeunesse dans le quartier multi-ethnique de Lower East Side à Manhattan, sur Oliver Street, New York, avec vue sur le pont de Brooklyn à l'époque en construction. Ses quatre grands-parents étaient irlandais, allemand, italien, et anglais, mais Smith s'identifiait avec la communauté irlando-américaine et devint le principal porte-parole dans les années 1920.
À l'âge de 13 ans, il perd son père, vétéran de la guerre de Sécession et propriétaire d'une petite compagnie de camions. À 14 ans, il doit abandonner l'école paroissiale de St. James School à Manhattan situé au 37 James Street et
travailler comme vendeur de journaux pour venir en aide à sa famille. Il n'est jamais allé au collège ou au lycée, et
affirmait qu'il avait appris à connaître les gens lorsqu'il travaillait au Fulton Fish Market, un petit boulot pour lequel il était rémunéré 12 dollars par semaine. En acteur amateur accompli, il devint un remarquable orateur. Le 6 mai 1900, Alfred Smith se maria avec Catherine A. Dunn, avec qui il eut cinq enfants.
On le voit ici avec sa femme Catherine et leur fils Arthur. Il s’intéressa à la politique. Spécialiste des problèmes ouvriers de par ses origines pauvres, il gravit tous les échelons et fut élu gouverneur de l'État de New York à quatre reprises. Il obtint ensuite l’investiture de son parti et devint le candidat démocrate à l'
élection présidentielle de 1928. Il fut le premier candidat catholique romain et irlando-américain à se présenter pour un des grands partis, mais sa candidature fut impopulaire dans le Sud protestant, et il fut battu par le républicain
Herbert Hoover. Par la suite, il aida à la construction de l'
Empire State Building lors de la difficile période de la
Grande Dépression. Il soutenait aussi
les enfants et les malades dans les hopitaux.
Une fondation, l'
Alfred E. Smith Memorial Foundation, initiée par le Cardinal
Spellman, contribue à des œuvres charitables catholiques principalement à New York. Elle est connue pour être l'organisatrice d'un
diner de charité dans lequel interviennent presque toujours les années d'élection présidentielle les deux principaux candidats, ces dernières années de manière humoristique.
Norman Rockwell réalisa un portrait d’Alfred E. Smith et ce portrait fut utilisé sur un poster édité en 1946 à l’occasion d’une levée de fonds au profit de sa Fondation.
C’est ce poster que je vous présente aujourd’hui. Il m’a été offert par mes amis
Bob & Sue, de Californie.
Ce poster mesure 38cm x 51 cm.
Red Wing Shoes, c’est d’abord
deux hommes clés : Charles H. Beckman et SR Sweasy. Le premier fonda Red Wing Shoes en 1905, et le deuxième, président dès 1921 et pour trois décennies, consolida les activités de la compagnie malgré les deux Guerres Mondiales et la Grande Dépression..
Red Wing Shoes est installée dans la petite ville de
Red Wing, dans le Minnesota. Spécialisée dans les bottes de travail et de chantier, très vite, l’activité se développe. En 10 ans la production passe de 100 paires par jour à 200.000 paires annuelles.
Les ateliers tournent à plein et pendant la première Guerre Mondiale, c’est Red Wing qui fournit les soldats.
Pendant la grande dépression, les ouvriers brûlent des fragments de cuir pour se chauffer dans l’usine, économisant ainsi le coût du charbon. Red Wing, malgré la conjoncture,
ne cesse d’innover, et l’armée lui fait à nouveau confiance pendant la deuxième Guerre Mondiale. Red Wing produira jusqu’à 239 tailles et largeurs rien que pour les soldats !
Dans les années 50’s, les chaussures Red Wing devinrent très populaires dans le pays. Red Wing a beaucoup axé sa notoriété par le biais de
publicités, et en 1966 ils font appel à Norman Rockwell pour 4 illustrations qui paraitront dans leur catalogue. Elles seront aussi déclinées en affiches dans les boutiques (Celles que j'ai et qui sont présentées en haut de cet article). Ces mêmes années, Red Wing développe son
réseau de distribution, et, en 1964, fait construire
une deuxième usine à quelques centaines de mètres de la première.
Dans les années 1970, suite au boum de l´industrie du Pétrole, Red Wing fait des entrées au Canada, Mexique, en Amérique du Sud, Europe et un nombre de pays producteurs de pétrole dans l´Est. L´usine s´agrandit pour la troisième fois et ajoute un service de nuit sur ces deux locaux. Red Wing développa ses produits au delà de 150 styles, fournissant toutes les industries imaginables.
En 1987,
l’acquisition de SB Foot Tanning Company augmente encore la capacité de production des usines, et celles-ci fournissent désormais annuellement plus de 2.000.000 de paires de bottes !
En 2005, Red Wing a fêté
son centenaire d’une façon plutôt originale :
Une énorme botte en cuir de 16 pieds de haut et pesant 2300 livres a fait son entrée au livre Guinness des records ! Elle trône dans le hall de la compagnie, pas très loin de la première paire de bottes fabriquée par Red Wing en 1905 qui était vendue 1,75 $ ! Ce centenaire fut aussi l’occasion de
rajeunir le logo avec des formes un peu plus arrondies.
D´un petit coin boutique commencé en 1905, Red Wing a grandi jusqu´à être le producteur le plus respecté de bottes et chaussures de chantier à travers le monde. Aujourd´hui, avec trois infrastructures et des centaines d´artisans produisant des milliers de paires à la main par jour, la Red Wing Shoe Company Inc. continue de fournir confort, qualité et durabilité.
Un
musée retrace l'histoire de Red Wing Shoes.
Comme à son habitude à cette époque, Norman Rockwell travailla d’après les
photographies prises avec des modèles*. De nombreuses photos étaient prises, et ensuite
Rockwell faisait un montage* de ce qui lui semblait le mieux correspondre à son idée. Ces illustrations sont dans la veine de ce qu’il avait réalisé pour
Massachusetts Mutual,
Amway ou
Little Yankee Shoes : Des dessins au crayon représentant l’Américain moyen dans ses préoccupations et ses p’tits bonheurs de tous les jours. Illustrations dont il était passé maitre.
Ces quatre réalisations boostèrent encore plus l’image de Red Wing Shoes auprès du public.
Pour réaliser cet article, je me suis aidé (j'ai fait un mix, en fait) des textes et des photos de ces sites :
http://www.redwingamsterdam.com/the-red-wing-story http://www.redwingheritage.com/USD/page/history ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ SHARON STEEL Retrouvez le long article que je consacre à Sharon Steel sur la page "
Catalogues-Booklets 02". Vous y trouverez le détail de chacune des 14 illustrations réalisées par Rockwell, ainsi que la génèse de la collaboration entre le peintre et le métallurgiste.
Les publicités, comme celle que vous voyez ci-dessus , sont dérivées des illustrations parues dans ce fameux catalogue. Elles ont été publiées dans le magazine "Fortune" en 1968 et ont été reprises en 1974 dans le magazine spécialisé "Industry Week".
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Cette pub est parue dans le Literary Digest du 1919 12 20 "Under the Mistletoe". Elle faisait la promotion d'une opération proposée par "Pathé Distributors"- Société cinématographique française - qui présentait les faits du jour (ou de la semaine écoulée) en avant première dans les cinémas, les théatres et les salles de concert. Une sorte d'actualités avant l'heure. Toutes les semaines, Literary Digest parlait dans ses colonnes des derniers spectacles sortis, que ce soit des films, des pièces de théâtre ou des variétés musicales.
L'image est empruntée à la couverture du Literary Digest daté du 1919 09 20, "Topics of the Day" (Dont je vous parle sur la page "Autres Magazines 09")
Rockwell s'était inspiré d'ailleurs de la 5 ème couverture qu'il avait réalisée en 1916 pour le Post "Picture Palace" du 1916 10 14.
La société Pathé est, après Gaumont, la plus ancienne societe cinématographique en activité dans le monde... (Regardez ici l'évolution de son Logo)
Bon, une petite chose qui m'a amusé,- vous direz que c'est un peu tiré par les cheveux -, mais hier, alors que j'étais chez ma mère, qu'est ce que je vois sur une étagère? Une boite de marrons glacés. Vide, car elle date de 2002. Elle est en métal, et qu'est ce qu'on trouve comme sérigraphie sur le couvercle de ladite boite? Eh oui, gagné ! "Topics of the Day"! Fabriquée par "L'Artisan Provençal" à Collobrières, dans le Var! Des gens de goût, assurément !
La vie est parfois bizarrement faite, non?! ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤